Le Tour du Lac
Publié le 11 Novembre 2012
C'était un pari un peu fou, mais rien n'affole les K'BOLES, Nous en avons parlé, au début, c'était pour rigoler, puis l'idée a fait son chemin dans la tête de chacun. Et petit à petit, ça s'est décidé, après quelques réunions, réflexions, le road boock était prêt, un petit repas entre-nous chez les Pasquier et l'affaire était réglée : oui, nous allons y aller et le tour du Léman boucler !
Un petit article sur le GHI pour annoncer notre arrivée et ….
C'est ainsi, que samedi 14 juillet 2012, Renée et Patrick, Luc et Béa, Dan, Romuald et David, Michaël, Eveline et Carlos, Jacques et moi nous rendions sur le parking d'Atac. Il ne manquait que Pépé..., qui fit une arrivée remarquée et pour certains, … inespérée. Nous ornons nos Solex d'un petit drapeau français, fête nationale oblige ! Nous prenons un café-croissant préparé par Cathy qui nous a gentiment accueillis pour l'occasion.
Et puis, Charlène et Ludo aussi sont là, ils ont vraiment été supers, ils étaient dans la 2CV et franchement pour eux le tour du Léman, ça n'a pas été très marrant ; mais chaque fois que la 2CV nous doublaient, des petits coucous, ils nous faisaient. Franchement à eux : « Chapeau » !
Il est 8 heures, nous pouvons y aller . Des amis, sont présents pour notre départ : quelques Traines La Grolle, Marc, sa femme et son père et puis Jean-Marc qui sur son vélo nous accompagnera jusqu'à Genève.
C'est bon, nous nous lançons, avec Claudine et Guy à l'avant de ce beau cortège, dans leur 2CV décorée pour l'occasion d'une belle valise en carton !et, à l'arrière, Anne et Dédé dans leur camping-car, spécialement équipé, arnaché d'une remorque et deux solex de rechange, au cas où... De vrais pros...
Notre normand préféré, Romuald, dit « Le Boulet », sur son trop beau Solex est du voyage, mais ce dernier, à notre climat peu habitué..., va lâcher le premier et sur les quais genevois, Anne et Dédé seront là !
Le soleil qui avait du mal à pointer, nous rejoint enfin et c'est avec plaisir que les uns derrière les autres, très disciplinés, nous roulons, profitant du spectacle que la nature qui nous entoure nous offre tout au long du parcours. Par mesure de sécurité, nous roulons par petits groupes, et chaque 20 kilomètres des haltes sont prévues et permettent à tous de se retrouver.
Une crevaison, puis deux et toujours Anne et Dédé pour aider. Claudine, « nôtre Dame HARIBO » nous propose des friandises à chaque pose ; ce sont toujours « les derniers », mais il y en aura tout le long de notre périple ! C'est une sorte de fée !
Nous prendrons un café … dans un bistrot typique, n'est-ce pas Pépé ?… C'est de la Migros, dont je voulais parler ..., nous profiterons de cette halte, pour remettre de la Solexine dans chaque réservoir avant de reprendre la route.
A midi, nous faisons une entrée remarquée dans Lausanne et c'est la pause déjeuner, au bord du lac, dans la bonne humeur, un petit coin qui nous attendait, charmant où chacun y va de sa petite histoire, c'est une belle aventure et nous sommes heureux d'y participer. Après un bon repas et une petite sieste, nous repartons.
La route est encore longue et nous devons rejoindre Roche où nous passerons la nuit. Nous sommes détournés à Lausanne par la une course d'orientation et après la « montée vers le stade » il faudra reposer nos engins, ce sont des anciens » dont il faut prendre soin ! Ils ont eu chaud et nous en « perdrons » même un !
Nous roulons, c'est un beau spectacle qui s'offre à nous, le lac, les vignes, c'est vraiment sympa.
Mais le ciel se couvre et la pluie menace, nous continuons donc jusqu'au château de Chillon, où nous chanterons les Allobroges … Grand moment !
Tout le long de la route, les gens nous klaxonnent, les motards nous font leur signe du V, les gens nous saluent, quelques personnes nous approchent pour prendre des photos et discuter. C'est sympa.
Il est 18 heures et nous arrivons à Roche, nous montons les tentes avant la nuit, quelques petits coups de clés, quelques petites réparations et nos engins sont au repos ; Valérie nous rejoint chez Elisabeth et Antoine qui nous attendent pour l'apéro et les grillades, nous leur racontons notre journée, nous sommes contents, tout s'est bien passé. Nous passons une très agréable soirée qui se terminera pour les plus courageux par un bain de minuit dans la piscine. David et Valérie repartent pour Veigy.
Nous dormons sous les tentes, et Carlos nous fera une démonstration de la « grande classe » avec son joli pyjama de soie ! Puis, ce fut un concert de ronflements ... C'est quelques gouttes de pluie qui vont nous réveiller vers 6 heures du matin. Nous avons juste le temps de replier notre campement, toujours dans la joie et la bonne humeur. Et, c'est le déluge, depuis le temps que c'était menaçant.
Nous prenons un bon petit déjeuner qu'Antoine nous a préparé, avec des brioches faites et offertes pour l'occasion, trop bon ! On attend un peu, mais la pluie ne cesse de tomber et il faut y aller, nous nous équipons alors de nos capes de pluie, nous remercions Antoine et Elisabeth pour leur accueil chaleureux et nous repartons, avec la pluie comme compagnon.
Avant Saint-Gingolph, la pluie cesse enfin. Nous enlevons les capes, la bonne humeur est toujours là. Même Patrick en majorette se transformera et une petite démonstration de bâton, nous fera... Nous sommes attendus pour le café au bistrot « chez Mimile ... », puis au restaurant à Meillerie « chez Elisabeth » pour un café-croissant, et encore à Evian, chez la « fille à Badan » pour un apéro. Merci à eux tous de leur excellent accueil.
La pluie refait une apparition et nous devons nous arrêter pour nous abriter à Sciez, on a l'impression que le ciel va nous tomber sur la tête mais finalement, ça va passer. Nous roulons toujours prudemment, et c'est vers 14 heures que nous arriverons à Yvoire ; certains rêvent glace … d'autres binch …, mais l'envie d'arriver sera plus forte et le président va parler : il n'y aura ni glace, ni binch !
A 16 heures, nous arrivons à Veigy, nous traversons le village, nous sommes heureux et c'est en rang par deux que nous roulerons … Romuald qui était mon voisin, me demande s'il n'y aurait pas eu la guerre … tellement c'était désert !
Enfin, HEUREUX d'avoir parcouru ces 190 kilomètres, nous arrivons à Foncenex. Pari gagné, tout s'est bien passé. Nous terminons par un repas, il est difficile de se quitter, alors on va faire traîner et notre président nous remerciera, et nous décorera, quelques coupes et bouteilles il offrira, un discours, il nous dira.
Et c'est ainsi que la tête pleine de souvenirs chacun rentre chez soi, mais longtemps, on en reparlera du 14 juillet de cette année-là ; trop sympa.
Cette aventure restera dans nos mémoires, que de bons souvenirs, des centaines de photos, certes encore bloquées à Foncenex..., mais, que nous regarderons encore et encore, on se racontera ces anecdotes qui nous feront rire à chaque fois.
Et chacun de nous, ce soir-là, au moment de se coucher, la tête sur son oreiller, a pensé :
« vivement la prochaine fois » !
Sylvie